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communiquer profil de l'auteur contacter l'auteur ajouter à vos favoris pas de copié-collé s'il-vous-plaît ces mots sont les miens ; laissez-les moi. tagboard lancien : lire sur mon blog, l'article du 15 avril 2016 , "faisons vivre cowblog", sur le transfert de cowblog vers eklablog. domingos : je tombe ici par hasard. je n'ai pas le temps ce soir, mais je te mets dans un p'tit coin de mon pc, pour les soirs qui donnent envie de lire. je sens que je vais aimer chez toi. melie : c'est drôle parce que souvent je retombe sur l'un de tes blogs et j'accroche toujours autant à tes mots, avant de me rendre compte un peu plus tard qu'en fait, cette personne est toujours la même. wgtc : j'avais peur que tu prennes mal mes remarques désobligeantes sur les blonds :) wgtc : c'était juste un petit mot humoristique voyons ! eclat-de-reves : merci d'être passée, marion.. :) ♥ wgtc : le mieux pour recommencer à écrire c'est surtout pas se prendre la tête et laissé parler le talent ! wgtc : t'écris plus ? neurastine : qu'est-ce que l'amour ? au pire, une illusion, au mieux, un immense mensonge ;) wgtc : merci, once again :) maud96 : j'aurais p.ê. mieux fait de me taire avec mon phantasme d'amour courtois, d'autant que ton article reste "elliptique". lire ici ; http://fr.wikipedia.org/wiki/amour_courtois" : "c'est un amour hors mariage, prude sinon chaste et totalement désintéressé, m wgtc : ce texte va faire parti d'un "long roman". :) wgtc : mais je veux bien qu'on écrive mon nom avec des coeurs autour je dois dire. wgtc : hahahahaha, je vais voir ce papy en live en juillet avec mon papa ça va être bien. wgtc : merci, vraiment, ça me touche ce que tu dis. wgtc : merci, ça me touche, même si je ne sais pas très bien ce dont tu parles en disant quelque chose de tangible, je suis content que ça te plaise ! topinambour : ton blog est comment dire... délicieux, succulent, attirant... j'aime beaucoup ! vraiment beaucoup... wgtc : tu dis qu'elle est facile, parce tu es jalouse de pas l'avoir trouvée, c'est tout. je suis ravi que schehadé te plaise, j'ai tartine 90 pages de bonheur sur cet auteur :) wgtc : c'est bien ce que je dis, je suis sur que ce détail est vrai et que t'en as honte :d wgtc : j'imagine que ça s'est pas super bien passé vu tes derniers mots. mais tant mieux si je t'ai donné du baume au coeur pseudo : mot de passe : site ou blog : message : 21-12 p { margin-bottom: 0.21cm; } aujourd'hui c'est un jour sans. d'habitude, les jours sans, je les passe dans mon lit, à m'abrutir avec ce que je peux trouver. je remplis ma tête de tout ce que je peux trouver, histoires des autres, histoires fictives, écrans. ça ne remplace pas les mauvaises pensées, ça les pousse juste un peu plus au fond. ça prend le mal dans la poitrine et dans le ventre et ça l'engourdit. puissance dix mille à la sortie, cela dit. aujourd'hui je décide d'écrire à propos de mon jour sans. parce qu'aujourd'hui je n'ai pas passé trop de temps dans mon lit. je n'ai mis qu'une heure et demie à me lever, mais j'avais mis le réveil une demie-heure plus tôt, alors je n'ai pris qu'une heure de retard. j'ai mangé, je ne me suis pas douchée, mais j'ai travaillé, deux heures. j'ai étendu la lessive, j'ai réchauffé un reste, je me suis douchée, je suis sortie dans le froid et j'ai pris le tram jusqu'au centre. j'ai fait mes courses de noël et je suis rentrée vers 16h. j'ai parlé à julie sur facebook. c'est un jour sans qui fait semblant d'être un jour avec. mais à présent qu'il ne me reste rien d'obligatoire à faire aujourd'hui (si ce n'est manger une troisième fois et ranger les piles de vêtement qui attendent sur mon lit) je suis perdue et je n'ai plus le courage de quoi que ce soit. et j'ai un peu froid et j'ai peur de me sentir tout le temps comme ça. de ne plus avoir que des jours sans qui se comportent comme des jours sans et des jours sans qui font semblant d'être des jours avec. j'attends que ça passe et c'est une horrible sensation. j'attends que ça se termine et c'est encore pire. demain j'embarque pour paris et dix jours empilée sur des gens. dix jours à sourire et à faire la conversation et à cacher que j'ai envie de mourir. ça aussi ça me fait peur et ça fait grandir la douleur dans le milieu. et ça me fait pleurer mais ce sont les mêmes larmes qu'à paris : les larmes qui font mal quand elles devraient soulager, les sanglots qui déchirent où ils passent. je suis sûre que quelque part sur mon ordinateur ou sur internet derrière un pseudonyme ou un autre il existe un texte qui date de quatre ou cinq ou six ans et qui explique que ça va, je n'ai plus de « trous noirs » et que j'en suis heureuse. que des fois ça ne va pas, mais que c'est gérable et que ça doit être ça d'aller bien. je ne sais pas si c'est le temps qui a passé et affadi l'impression, ou si c'est vrai, mais les trous noirs sont de retour et ils sont dix fois, quinze fois pires que ce dont je me souviens. et il faudra que je change la terminologie, parce que trou noir ça voulait dire passager, ça voulait dire engloutissement de quelques jours et désespoir intense, et puis je m'en remettais et je fonctionnais bien jusqu'au prochain trou noir, alors qu'aujourd'hui. on verra plus tard pour la terminologie. jeudi 21 décembre 2017 à 17:05 0 14 juillet le 14 juillet ce n'est pas rien. il a fallu que je l'écrive pour voir le parallèle. trop symbolique. trop lourd de sens. promesse tenue ? j'écris beaucoup sur l'amour et le sexe ici. j'écris aussi sur la guerre, la famille et la honte et la religion, mais ça ce n'est pas vraiment pour vous. ici, c'est scrivener, et scrivener archive l'amour et le sexe. alors j'archive. encore 10 jours pour se faire des films avant qu'il n'arrive avec son sac à dos, chez moi, en une date fatidique. je ne fête pas beaucoup les anniversaires, les morts reviennent me chatouiller au pif dans le calendrier, et je ne retiens pas les débuts ni les fins. pourtant ... cette date reste. le 14 juillet il y a cinq ans, est-ce qu'il s'en souvient ? une soirée chez lui, à huit, neuf ou dix copains que je ne connais pas bien. on a bu, mais tôt dans la nuit il m'a emmenée dans sa chambre alors que les autres entamaient en bas une partie de poker. allez, viens te coucher ... et la scène, malgré l'alcool, malgré le temps et la distance, est très claire encore. nous ne nous étions pas touchés depuis deux ans presque. la porte fermée, la timidité. on s'embrasse doucement. je vous passe le reste, on s'en fout, et puis c'est cher c'est secret c'est dans ma tête, mon corps, et quand je ferme les yeux je vous dis pas la chaleur. je peux vous dire le matin, quand même. je n'ouvre pas les yeux mais je me serre contre lui plus encore dans son lit une place. toute nue ou bien j'ai remis ma culotte ? en tout cas il se fraie un chemin et il me touche, et avec ses doigts, doucement, il me fait jouir les yeux toujours fermés. et puis on se lève, c'est fini. et maintenant, il va revenir dormir dans mon lit, cinq ans après, jour pour jour. mardi 4 juillet 2017 à 21:17 0 damien, lena, moi les images arrivent et filent devant mes yeux depuis que damien m'a dit : le 14 je viens chez toi. d'accord ? il y a des choses qui reviennent en vagues dans la journée : son ventre qui danse sous mes doigts ; mes draps, les siens ; notre premier baiser, gravé dans ma mémoire ; la fin, les larmes devant mon appartement miteux. il y a cette histoire que j'ai écrite et qui commence par « je tiens dans mes deux paumes ouvertes, et damien et lena ». cette histoire que j'ai pourtant appelée lena et moi , comme si damien n'existait pas damien n'existait pas. dommage collatéral, le damien. il n'y avait que lena, le lit de lena, les cheveux de lena, la peau de lena. cette extase devant son corps, cette délectation de laisser les mots couler pour chanter sur tous les tons avec mes mots d'ado mon amour. mon fantasme, plutôt, allez. sept ans de plus, et c'est lena qui n'existe plus. c'est damien qui reste, c'est damien qui vient. le 14. comme une promesse de sexe torri